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Leyla PERRONE-MOISÉS

Universidade de São Paulo

Le voyage de Gonneville : un défi à l’historiographie

L’auteur

Professeur Émérite de l’Université de São Paulo, Brésil, Leyla Perrone-Moisés a été Conférencière Fullbright à l’Université de Yale (1980), Professeure Invitée à l’Université de Montréal (1987), Professeur Associé à l’Université de Paris 3-Sorbonne Nouvelle (1988-1990) et à l’École Pratique des Hautes Études (1991). Elle a publié de nombreux livres dans son pays. En France, elle a publié des articles dans les revues Poétique et Littérature et les livres suivants : Les Chants de Maldoror/Poésies de Lautréamont, Paris, Hachette, 1975 ; Le voyage de Gonneville (1503-1505) et la découverte de la Normandie par les Indiens du Brésil, Paris, Éditions Chandeigne, 1995 ; Lautréamont, l’identité culturelle, Paris, L’Harmattan, 2001.


Texte complet


Lorsque j’ai publié un livre sur le voyage de Gonneville, en 1992, presque personne ne s’intéressait à ce navigateur normand du XVIe siècle, sauf les habitants d’Honfleur qui avaient installé une plaque en son honneur dans la vieille ville. Les recherches que j’avais faites dans les archives normandes avaient apporté de maigres fruits et les questions que je posais aux libraires révélaient leur méconnaissance, quand ce n’était pas une franche perplexité, lorsque j’y introduisais la question du filleul du Capitaine, un Indien brésilien. Aux Archives de France, j’ai même reçu comme réponse une réplique de mauvaise humeur : « Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? ».

Peu de temps après, en 1993, une polémique a éclaté au sein de la Société de l’Histoire de la Normandie. Jacques Lévêque de Pontharouart, qui faisait des recherches personnelles sur le commerce maritime normand au XVIe siècle, a mis en question le voyage de Gonneville, ainsi que (et pour cause) l’existence de son filleul indien. Depuis lors, la polémique s’est poursuivie.

Les principaux participants de la discussion ont été Jacques Lévêque de Pontharouart, qui a publié deux mémoires sur la question [1], le linguiste Gilles Roques [2], Margaret Sankey [3] et Jean Leblond [4]. Je ne vais pas m’attarder sur le développement de cette querelle, qui a déjà été le sujet d’un mémoire de Master 2 à l’Université de Rouen [5]. Mais cette rencontre sur « Montaigne et les Cannibales » me semble une bonne occasion pour exposer certaines réflexions et faire un bilan des arguments et contre-arguments de la polémique.

Mon intérêt, ici, n’est pas d’apporter une réponse sur l’authenticité de ce voyage, réponse qui, à mon avis, ne sera jamais définitive, sauf apparition très improbable de nouveaux documents. Mes réflexions portent sur les problèmes soulevés par cette polémique, problèmes intéressant l´historiographie : les documents, les preuves, l’authenticité, la fausseté, et surtout l’argumentation. Il me semble que cet événement mineur de l’histoire des navigations du XVIe siècle, mineur par sa faible importance (ce n’est qu’un, parmi des dizaines ou centaines de voyages effectués par les Normands sur l’Atlantique à cette époque), et mineur par l’existence de preuves si réduites, est exemplaire pour illustrer le titre du livre de Paul Veyne : Comment on écrit l’histoire [6].

Au cours de la polémique, on a voulu me disqualifier en tant que « littéraire ». J’assume cette qualification, qui ne me semble pas moins honorable que celle d’historien, même lorqu’il s’agit d’une question historique. L’histoire est avant tout un discours [7], et le travail des littéraires consiste en l’analyse et l’interprétation des textes. C’est en tant que textes que ces documents m’ont intéressée.

Quand j’ai examiné les textes imprimés qui faisaient référence au voyage de Gonneville, j’ai été étonnée de l’imprécision des discours historiques. D’un auteur à l’autre, les dates, les noms de personnages et de lieux variaient sensiblement. Comme le discours historique est souvent constitué de reprises d’affirmations antérieures, certaines données signalées par un auteur comme des erreurs étaient reprises telles quelles par des historiens postérieurs. Chaque auteur prétendait exprimer la vérité. Or, dans le discours historique, comme dans tout discours narratif et interprétatif, la version qui résiste le mieux est celle qui est la plus cohérente et dont l’argumentation est la plus convaincante.

La question centrale de la polémique est celle des preuves. La preuve fondamentale des études historiques traditionnelles est le document. Dans le cas de ce voyage, le document de base est la Déclaration du voyage du Capitaine Gonneville & ses compagnons ès Indes [8]. Or, cette relation est une copie du XVIIe siècle, certifiée par un notaire à la demande du jeune Louis XIV (lettre en forme de compulsoire ajoutée à la copie). Toutes les autres preuves du voyage sont des sources secondaires : un mémoire publié également au XVIIe par l’abbé Jean Paulmier, chanoine de Lisieux, qui se déclare descendant de l’Indien amené en France par le Capitaine et des témoignages publiés par des personnalités proches de l’abbé.

L’exiguïté des informations, leur caractère pour la plupart indirect, et surtout le fait que le document principal soit une copie postérieure d’un siècle, tout contribuait à ce que le voyage de Gonneville fût mis en cause. Il a fallu pourtant plus d’un siècle, depuis la découverte et la publication de la Relation par l’historien et géographe Armand d’Avezac, en 1869 [9], pour que la vérité des faits et la fiabilité des documents fussent contestées, déclenchant la polémique.

Or les textes de la polémique sont, dans l’ensemble, aussi douteux que les documents, les témoignages et les interprétations qu’ils contestent. Les discussions se sont déroulées comme dans les tribunaux de justice, mettant face à face des procureurs et des défenseurs qui utilisent des arguments divergents. Or, contrairement aux tribunaux légaux, le petit tribunal de chercheurs n’est arrivé à aucune conclusion, parce que les discours, de part et d’autre, sont sujets à contestation, en vertu de la variabilité et de l’imprécision dans la présentation des « preuves » et de leur usage dans la discussion [10]. Curieusement, presque toutes les pièces de l’accusation sont réversibles en pièces de défense, et vice-versa. Sans vouloir reprendre un à un les arguments du principal « accusateur », ce que j’ai déjà fait [11], je me contenterai de quelques exemples.

Accusation principale : le document de la Relation est un « faux », rédigé par le « faussaire » Jean Paulmier. Selon Umberto Eco [12], pour qu’on puisse considérer un objet comme faux, il faut que celui-ci soit absolument semblable à un autre objet, antérieur et unique. Si l’on ne peut pas comparer l’objet b (faux) à un objet a (vrai, original), on ne peut pas parler de contrefaçon. Or, comme on ne connaît pas la première Relation, dont celle que nous connaissons est expressément présentée comme une copie, l’abbé Paulmier n’a pas produit un « faux » ; il aurait tout au plus créé un texte fictif, un pastiche, « à la manière » des vraies relations de voyage du XVIe siècle. La mauvaise foi de l’abbé ne résiderait donc pas dans le texte lui-même, mais dans sa déclaration sur la véracité du voyage et de sa relation. Sa contrefaçon aurait été d’ordre pragmatique.

Dans le souci de nier la réalité historique du voyage, plusieurs questions ont été escamotées par l’accusation. Premièrement : pourquoi la copie de la Relation a été déclarée vraie par les notaires Martel et Carmille (étaient-ils un seul ou deux ?), obéissant à une lettre en forme compulsoire du roi ? Le roi a-t-il été abusé et le notaire était-il un fraudeur ? Deuxième question : ayant écrit une Relation longue et complète, pourquoi l’abbé Paulmier n’en a-t-il cité que quelques fragments dans le Mémoire qu’il a adressé au Pape ? À quoi on peut ajouter une pensée insidieuse : l’abbé Paulmier, si habile et effronté, aurait pu éviter toutes ces tracasseries bureaucratiques s’il avait présenté sa Relation comme un vrai document du XVIe siècle conservé dans sa famille, ce qu’il na pas fait. Une autre question reste sans réponse : pourquoi la version de l’abbé a-t-elle été acceptée sans discussion par ses contemporains, sans que personne ne la conteste ? Comment l’histoire de son aïeul indien, qui aurait vécu à moins d’un siècle de distance, n’a-t-il pas trouvé de contestation dans la mémoire collective des habitants d’une province des dimensions de la Normandie et d’une petite ville comme Honfleur ?

Passons aux arguments linguistiques de l’accusation : le texte de la Relation présenterait un lexique et un style qui ne sont pas du XVIe siècle. Or, dirait le défenseur, ce texte est une copie et ce serait un anachronisme d’exiger d’un copiste du XVIIe siècle un souci philologique de reproduction exacte, souci qui était alors inconnu. Au XVIIe siècle, lorsqu’on reproduisait un texte ancien, on l’actualisait.

Autre argument de l’accusation : la Relation contient des plagiats du Voyage fait en Terre du Brésil, de Jean de Léry. Or, les exemples donnés ne sont pas probants, sauf si on traite de plagiaires d’autres auteurs de récits de voyage de découverte – Cartier, Pero Vaz de Caminha, Vespucci – qui contiennent des passages semblables, ou des expressions identiques, comme celle utilisée à leur époque pour parler de la nudité des Indiens : « nuds comme venants du ventre de leur mère [13] ». Une autre expression d’époque utilisée par plusieurs documents de voyageurs est celle, attribuée aux Indiens face à l’écriture : les Européens « faisaient parler le papier ». La même expression a été utilisée en 1511 par Pierre Martyr, et par López de Gomara en 1555. Tous plagiaires ?

Les observations sur les poissons volants à la hauteur de la ligne de l’Équateur, les descriptions de la mer des Sargasses et la référence aux pluies puantes qui provoquaient des maladies de la peau sont présentes dans d’autres récits classiques du voyage atlantique, sans que l’on considère qu’ils se sont plagiés entre eux. De même pour les descriptions de la terre : « inhabitée », « bois verdoyants », « des milliasses d’oiseaux ». On pourrait, en fait, renverser l’argumentation et voir, dans ces coïncidences, simplement la confirmation de la véracité de ces récits. Ou pour le dire tout bêtement : la faune équatorienne étant bien celle-là, la mer des Sargasses étant vraiment « herbue », les terres découvertes étant vraiment couvertes de végétation, apparemment inhabitées et prodigues en oiseaux de toute espèce, on ne pouvait que les décrire en ces termes.

Un autre exemple, que les accusateurs ne mentionnent pas : la description de l’érection de la croix dans la relation de Gonneville ressemble à la même scène décrite par Cartier et par Pero Vaz de Caminha. Or, Cartier ne pouvait pas connaitre la lettre de Caminha, écrivain de Cabral (inconnue jusqu’au XIXe siècle), ni celui-ci le récit de Cartier, qui lui est postérieur. Pourquoi semblent-ils décrire la même érection de la croix ? de nouveau, tout simplement, parce que c’était le rituel de leur temps. Et pourquoi parlent-ils tous les deux de l’attitude respectueuse des Indiens ? parce que leur idéologie catholique désirait qualifier de respect ce qui était probablement simple curiosité.

Une autre discussion, de caractère philologique, présente dans la polémique, est très curieuse. On me reproche d’avoir suivi la leçon de D’Avezac qui, dans la transcription de la Relation, a écrit « pas bien en-dessous du Cap [de Bonne-Espérance] » quand, dans le manuscrit il s’agit de «  par bien en-dessous du Cap ». La bonne version est évoquée pour contester « l’hypothèse brésilienne ». Or, la bonne forme ne change pas le sens du texte, puisque « par », en langage maritime, veut dire simplement « à la hauteur de » ; et tout de suite après il nous est dit qu’ils ont tourné les voiles, « tourn[ant] le dos à l’Inde orientale ». Et, à ce propos, pourquoi vouloir nier à tout prix que la terre touchée par Gonneville était le Brésil ? Si la Relation est un faux, Gonneville n’a tourné ni à droite ni à gauche !

De même, personne n’a expliqué l’apparition du document présenté par le baron de Gonneville au XVIIIe siècle, qui renforcerait l’hypothèse brésilienne. Aucun historien n’a jamais prétendu que ce baron était fiable, mais ce document est un mystère de plus, dans la mesure où le baron défendait la prise de possession par la France de « terres inconnues » et le Brésil était archi-connu au XVIIIe siècle. Les linguistes devraient se pencher sur ce document, qui est archivé à la BnF [14]. Quelle serait sa date ?

Restent, parmi les arguments escamotés, la piste ethnologique suivie par D’Avezac, piste aussi persuasive qu’innovatrice en termes scientifiques. Comme il l’a observé, les caractéristiques de chaque groupe indien correspondent exactement à la route Sud-Nord au long de la côte brésilienne. Tandis que chez Jean de Léry, André Thevet et Hans Staden seuls les Tupi habitants de la région de Rio de Janeiro sont décrits, la relation de Gonneville représente, plus au Sud, des Indiens qui correspondent en tout à ce que l’ethnologie historique sait des Carijó, habitants de Santa Catarina et Rio Grande do Sul.

Laissons de côté ces querelles et passons à des considérations plus importantes. Quel est le statut d’une histoire qui est restée dans la mémoire collective pendant 500 ans, même s’il y a des doutes sur sa véracité ? Or, cette mémoire est elle-même un fait historique. L’aventure de Gonneville n’est pas invraisemblable. Il s’agit d’une histoire parfaitement possible puisque des centaines d’Indiens ont été amenés en Europe au XVIe siècle, surtout en Normandie. Ce qui la rend particulière, c’est qu’il s’agit d’une belle histoire, du point de vue éthique. Que ce soit le Capitaine lui-même qui l’ait écrite, ou l’abbé Jean Paulmier, c’est l’histoire d’un rapport égalitaire entre un navigateur du XVIe siècle et un Indien. Pour que l’Indien fût reconnu comme un égal, comme un être humain qui ne devait pas être maltraité, transformé en esclave et finalement exterminé, il a fallu attendre des siècles. Et il faut reconnaître concernant les Cannibales, que les Français Jean de Léry et Montaigne ont été les premiers à les présenter comme humains à part entière, et même comme capables de donner aux Européens des leçons de justice sociale.

Dans un livre célèbre, Jacques Le Goff fait la distinction entre document et monument [15]. Le document, dit l’historien,

est avant tout le résultat d’un montage, conscient ou inconscient, de l’histoire, de l’époque, de la sociéte qui l’ont produit, mais aussi des époques successives pendant lesquelles il est resté vivant, oublié peut-être, pendant lesquelles il a continué à être manipulé, même si ce fut par le silence.

À la limite, dit-il, « il n’y a pas de document-vérité ». Tout document est en même temps vrai et faux. Le monument est ce qui reste dans la mémoire − le verbe monere signifiant rappeler, instruire.

Il faut aussi considérer que les faux ont des résultats historiques parfois bénéfiques. Comme dit Umberto Eco, sans la Donation de Constantin, le plus célèbre des faux, il n’y aurait pas eu la Renaissance italienne. Il reste une question : pourquoi cet acharnement, de la part de certains chercheurs, à nier le voyage de Gonneville ? Le même Umberto Eco observe qu’« il faut estimer la dangerosité d’un écrit pour vouloir le faire disparaître [16] ». Or, l’histoire du capitaine de Gonneville et de son filleul Essomericq n’a rien de dangereux ; au contraire, elle est exemplaire. Rappelons pour finir les mots de Le Goff :

La mémoire, où puise l’histoire qui l’alimente à son tour, ne cherche à sauver le passé que pour servir au présent et à l’avenir. Faisons en sorte que la mémoire collective serve à la libération et non à l’asservissement des hommes [17].

Vraie ou fausse, l’histoire du capitaine de Gonneville et de son filleul Essomericq est passée du domaine du document à celui du monument, dans le sens donné par Le Goff à ce terme.

Notes

[1Jacques Lévêque de Pontharouart, Paulmier de Gonneville. Son voyage imaginaire, Cahors, Imprimerie France-Quercy, 2000 ; Note complémentaire, 2007.

[2Gilles Roques, Revue de linguistique romane, t. 60, nº 237-238, 1996, p. 318 ; compte rendu de Paulmier de Gonneville. Son voyage imaginaire, in Revue de linguistique romane, t. 69, nº 275-276, 2005, p. 594-96 ; lettre dans Le Monde du 22 février 2005.

[3Abbé Jean Paulmier, Mémoires touchant l’établissement d’une mission chrétienne dans le troisième monde, autrement appellé la Terre australe, méridionale, antartique et inconnue, présenté par Margaret Sankey, Honoré Champion, 2006.

[4Jean Leblond, « L’abbé Jean Paulmier, Chanoine de Lisieux, un mystificateur ? », Bulletin de la Société Historique de Lisieux, nº 70, 2010, p. 4-114.

[5Jérémy Truchot, « La Polémique du Voyage de Paulmier de Gonneville (1505-2005) », Mémoire de Master 2, UFR des Lettres et Sciences Humaines, Département d’Histoire, Université de Rouen, 2006.

[6Paul Veyne, Comment on écrit l’histoire, Paris, Seuil, 1971.

[7Voir Roland Barthes, « Le discours de l’histoire », in Le Bruissement de la langue, Paris, Seuil, 1984.

[8Bibliothèque de l’Arsenal, cote Mss 3221, HF 24 ter.

[9M. D’Avezac, Campagne du navire l’Espoir de Honfleur, 1503-1505. Relation authentique du voyage du capitaine de Gonneville ès nouvelles terres des Indes, Paris, Challamel, 1869.

[10La polémique a eu quand même l’avantage d’apporter de nouvelles données sur l’abbé Jean Paulmier (Margaret Sankey) et sur sa généalogie (Jean Leblond). Mais sur le voyage lui-même on n’a pas avancé.

[11Voir « Le voyage de Gonneville a-t-il vraiment eu lieu ? », Colloque International Voyageurs et Images du Brésil, Paris, Maison des Sciences de l’Homme, déc. 2003.
www.editions-villegagnons.com/gonneville.pdf

[12Umberto Eco, I limiti de l’interpretazione, Fabbri / Bompiani / Sonzogno, 1990 (Les limites de l’interprétation, trad. Myriem Bouzaher, Paris, Grasset, 1992).

[13Cette locution est devenue si courante qu’elle a traversé des siècles. On la retrouve, par exemple, chez Balzac, dans le discours du Colonel Chabert.

[14BnF Manuscrits, n. a. fr. 9439, 7454 et 9384.

[15Jacques Le Goff, « Documento/monumento », in Storia e memoria, Torino, Einaudi, 1986, p. 44 et suivantes, puis Histoire et mémoire, Paris, Gallimard, 1988.

[16Jean-Claude Carrière et Umberto Eco, N’espérez pas de vous débarrasser des livres, Paris, Grasset, 2009.

[17Jacques Le Goff, op. cit., p. 177.


Pour citer l'article:

Leyla PERRONE-MOISÉS, « Le voyage de Gonneville : un défi à l’historiographie » in Rouen 1562. Montaigne et les Cannibales, Actes du colloque organisé à l’Université de Rouen en octobre 2012 par Jean-Claude Arnould (CÉRÉdI) et Emmanuel Faye (ÉRIAC).
(c) Publications numériques du CÉRÉdI, "Actes de colloques et journées d'étude (ISSN 1775-4054)", n° 8, 2013.

URL: http://ceredi.labos.univ-rouen.fr/public/?le-voyage-de-gonneville-un-defi-a.html

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